A la favela de la Vila Felicidade, là où notre association Brésil de Demain travaille depuis 25 ans, des milliers d’habitants se trouvent dans un total désarroi. En tant normal, la plupart d’entre eux survivent grâce au commerce informel (vente de produits dans la rue ou petits services tels que onglerie, ménage, travaux d’entretien etc.). Depuis plusieurs semaines, CES FAMILLES N’ONT PLUS AUCUN REVENU. Pour ceux qui avaient un emploi, la situation est tout aussi dramatique. La sécurité sociale au Brésil n’est pas la même que dans notre pays; les entreprises licencient en masse et l’assurance chômage est quasi inexistant.

LA FAIM MENACE. Selon un habitant de la favela « avoir faim est bien pire que le virus ».

 

L’école communautaire Gabriela Feliz est fermée depuis plusieurs semaines. Tous le personnel et les élèves sont en confinement. La Préfecture de Recife a fait parvenir les repas normalement destinés aux élèves qui ont été distribués par notre équipe aux familles. Ces distributions leur ont permis de mesurer la gravité de la situation: de nombreuses familles n’ont pas suffisamment à manger et n’ont aucun moyen de se procurer de la nourriture.

 

 

Cette pandémie doit nous unir. Que nous soyons au Brésil ou en Suisse, nous sommes tous en confinement, nous sommes confrontés aux mêmes peurs, aux mêmes questionnements, aux mêmes défis. Nous ne sommes cependant pas tous égaux face aux risques. Soyons solidaires!!!

 

Vous pouvez faire vos dons sur le compte de notre association: